Mirepoix - Voie verte - Vals
Ce matin, je n’avais pas les
jambes à envoyer du lourd mais j’avais envie de faire une longue ?
J’avais coché depuis un petit
moment Mirepoix et la voie verte qui relie Mirepoix à Lavelanet en passant par
le Lac de Montbel.
La bastide médiévale de Mirepoix
est classée grand site d’Occitanie. Les couverts de la place encore visibles
datent du XVème siècle, on peut y voir aussi de superbes maisons à
colombages. Mirepoix est aussi célèbre pour sa Maison des Consuls et pour sa
cathédrale aux dimensions impressionnantes.
Départ ce matin de bonne heure par
de petites routes peu fréquentées pour rejoindre d’abord Mirepoix et aviser de
la suite de la sortie.
La balade traverse d’abord le Pays
de Cocagne dans le Tarn, chaque village a son château (ou inversement) datant
de cette époque ou plus ancien, le parcours est très vallonné et offre de très
beaux panoramas sur les environs, les Pyrénées ou la Montagne Noire.
L’activité agricole est bien
présente : céréales, élevages et oignon ?
Je ne peux citer tous les villages
traversés, en voici, après Caraman, quelques-uns assez pittoresques :
Cambiac, Maures, Juzes, Mourvilles-Hautes , Montmaur, Airoux.
On passe ensuite à Labastide
d’Anjou où vous pourrez vous arrêter (pas en vélo) à l’Hostellerie Étienne,
véritable institution depuis 1956 pour son cassoulet impérial.
On rejoint la plaine et le Canal du
Midi que nous traversons mais que nous retrouverons en fin de parcours.
On traverse les coteaux du
Lauragais pour passer au superbe site du Lac de la Ganguise (il y a de quoi
faire par là sur les chemins) pour traverser ensuite la vallée de l’Hers-mort que
j’ai déjà eu l’occasion de vous décrire, et enfin descendre sur celle de
l’Hers-vif qui lui est plus important et se jette dans l’Ariège.
La première étape de la balade est
atteinte : la bastide de Mirepoix. Le village est animé avec le
déconfinement : les terrasses des restaurants sont pleines (par contre la
distanciation, contrairement à Toulouse, y est assez bien respectée) et c’est
jour de vide-grenier.
Je décide de m’y restaurer, de
façon raisonnable (j’ai hésité avec le magret ou l’entrecôte) avec une salade
gourmande à un prix très raisonnable aussi.
Je me suis aussi arrêté plus tard
à Aigues Vives, à la boulangerie pâtisserie Fermino pour manger un délicieux
croissants accompagné d’un soda de marque mondialement connue et acheter un
pain au raisin pour plus tard.
Il est tard, même si quand je
m’engage sur de la longue je n’en fait pas un objectif, je n’ai pas tenu une
moyenne habituelle, j’ai pédalé à l’économie pour me réserver sur la longueur
et le couvre-feu est encore de mise, même s’il a été reculé jusqu’à 21 h. Si le
vent ne se mêle pas à la partie, je peux arriver dans les temps ?
Je trouve dommage d’être venu
aussi loin et de ne pas profiter de la superbe voie verte qui relie Mirepoix à
Lavelanet en passant par Chalabre et Montbel.
Cette voie verte est très
agréable, en gravier et ses tunnels sont aménagés : les lumières
s’allument automatiquement quand vous entrez dans le tunnel.
Cette voie verte de 38 km doit se
poursuivre jusqu’à Bram sur 34 km (les travaux sont en cours) pour rejoindre
directement le Canal du midi et doit aussi rallier Montségur, pour une longueur
totale de 80 km.
J’ai eu la surprise et le plaisir
d’y croiser Philippe et Judith qui venaient de Lavelanet.
Si vous avez le temps, ne manquez
pas de vous arrêter à Chalabre, de pousser jusqu’au château de Puivert, ou de
faire le tour du Lac de Montbel. Ce site ne manque pas de pistes VTT balisées,
propices aussi à la pratique du Gravel.
Je n’ai pas poussé jusqu’à
Lavelanet car je voulais avoir un panorama sur le Lac de Montbel et ai donc
repris un peu de hauteur.
Je suis passé à Vals, connu pour
son église très particulière. Elle est bâtie sur un piton rocheux, creux, où a
été aménagé une partie de l’église, elle est donc sur plusieurs étages mais on
ne voit que la partie extérieure qui ressemble à un donjon.
On retrouve ensuite l’Hers-vif que
l’on va quitter à Molandier pour reprendre encore un peu de hauteur ?
Les kilomètres commencent à
défiler, je rejoins Gardouch pour retrouver le Canal du Midi sur une trentaine
de kilomètres et revenir sur Toulouse.
J’ai profité de la balade pour
repérer des sites propices à la pratique du Gravel (il y a de quoi). J’ai roulé
4 secteurs Gravel, dont un assez long autour des 160 km, ils sont facilement
contournables par les routes.
Le vent s’est invité à la balade,
défavorable sur le retour, les derniers kilomètres ont été durs, pas par leur
difficulté mais parce que je les connais très et après tant de kilomètres ils
m’ont paru bien quelconques et lassants ?
260
bornes au total pour cette belle et longue balade ?
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